Les funiculaires, qui par synecdoque ont été réduits à l’image de leur câble de traction, sont devenues des « ficelles » pour les lyonnais. Ces ficelles sont totalement implantées dans le paysage urbain de la ville coincée entre ses deux « collines ». Celle qui travaille, la Croix-Rousse, qui est en fait l’extrémité du plateau de la Dombes, et celle qui prie, Fourvière. Ces vallonnements importants de l’espace urbain ont incité très tôt à chercher des solutions pour faciliter la circulation entre les différents niveaux de la ville. C’est ainsi que la première ficelle a été ouverte bien avant que la première ligne de tram lyonnais ne soit construite. Lyon a donc été pourvu au fil du temps de cinq ficelles. Deux montant à la Croix-Rousse, et trois à Fourvière. Actuellement, trois subsistent sous une forme ou sous une autre. Une grimpant à la Croix-Rousse sous forme de métro à crémaillère, et les deux autres modernisées s’agrippant aux pentes de Fourvière.