Ferro-Lyon

Les vestiges les plus visibles de cette ligne, ce sont le tunnel aujourd’hui emprunté par la ligne de métro C entre Croix-Paquet et Croix-Rousse, et les murs de soutènement de la station Croix-Paquet en pierres. Le portail aval du tunnel en pierres appareillées est parfaitement visible puisqu’il constitue l’extrémité haute de la station Croix-Paquet. En revanche, son extrémité amont est définitivement noyée dans le cadre de raccordement en béton à la station souterraine Croix-Rousse du métro.

Moins connu, des parties des équipements de traction électriques du funiculaire ont été mises à disposition à la Société des amis d’André-Marie Ampère pour êtres présentées au musée Ampère de Poleymieux-au-Mont-d’Or (Rhône) par le syndicat des TCRL dans l’attente de la création d’un musée des transports par la ville de Lyon. Il s’agit :

• du tableau de marbre de commande du dispositif de survoltage de la batterie d’alimentation du moteur du treuil ;
• du groupe de charge de la batterie de téléphone ;
• du relais de signal d’alarme avec contacts à mercure ;
• du disjoncteur général 500 volts ;
• de l’insérateur de résistances ;
• du dispositif de réducteur de démarrage.

Le dernier vestige qui a perduré jusqu’en 2006, est l’une des deux cabines du funiculaire que le Chemin de Fer Touristique du Bréda avait récupéré après la fermeture du funiculaire et hébergé à Pontcharra (Isère). Faute d’association intéressée à sa préservation, ce matériel a été ferraillé.