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Signalétique

Publié le 17-05-2007 à 19h24. (mis à jour le 24-08-2017 à 21h41.)

La signalétique est l’élément le plus perceptible pour le voyageur aussi le transporteur et l’autorité organisatrice veillent de très près à ce qu’elle soit et reste performante. Ainsi, c’est certainement l’un des aspects du métro qui a le plus évolué depuis son ouverture.

La signalétique

La ligne C du métro a connu trois signalétiques successives. La première en 1974, qui était le prototype de celle du métro, sur fond rouge. À partir de 1978, elle a été progressivement standardisée et alignée sur celle du métro, sur fond orange. Enfin, depuis 2001, suite à la rénovation générale de la signalétique du métro, elle fait appel à des caissons en métal brossé avec des plaques rétro-éclairées de couleur jaune et verte.

La signalétique d’origine (1974-1984)

La première signalétique est un fait le prototype de celle déployée sur le réseau de métro. On retrouve donc les grandes lignes de ce qui sera standardisé par la suite. Ainsi, pour la typographie, la fonte utilisée pour les textes est de l’Helvética, en soit en blanc soit en noir. Le fond est constitué de plaques rectangulaires de couleur rouge tirant très légèrement vers le bordeaux. On retrouve aussi des « totems » surmontés d’une enseigne cubique au niveau des accès aux stations. Leur conception étant beaucoup plus basique que pour les quelques-uns installés par la suite. En revanche, le logo du métro n’est pas encore définitif, et n’est constitué que d’un M de grande taille.

Progressivement cette signalétique s’est effacée, avec la standardisation liée au développement du réseau de métro. Cela a commencé en 1978, avec le prolongement à Hôtel de Ville, et s’est achevé en 1984, avec le prolongement à Cuire.

La signalétique métro d’origine (1978-2001)

Symbole pendant plus de 20 ans du métro de Lyon, cette signalétique s’est imposée de manière standardisée jusqu’à l’ouverture du premier tronçon de la ligne D. Elle reprenait les principes de base de la signalisation prototype précédente, avec des textes écrits avec une fonte Helvética. Le support était désormais composé de plaques mélaminées de couleur orange, et les textes de lettres autocollantes couleur havane, sauf pour les sorties, pour lesquelles, le fond était vert et les lettres blanches. Les plaques étaient fixées au plafond, et éclairées par des tubes fluorescents installés juste au-dessus d’elles.

Le nom des stations était repris sur un bandeau en tôle laqué, de couleur orange lui aussi, courant sur toute la longueur des quais. Les lettres, toujours en fonte Helvética, étaient découpées dans le bandeau, ce qui permettait un rétro-éclairage par des tubes fluorescents rendant le texte extrêmement lisible.

La direction était indiquée au milieu de chaque quai par un caisson placée perpendiculairement au quai, et qui contenait une horloge à aiguille. Le caisson en tôle laquée couleur orange, était conçu de la même manière que les bandeaux reprenant le nom de la station, avec un rétro-éclairage par tube fluorescent.

Les plans du réseau, homogènes au reste de la signalétique, étaient intégrés aux panneaux de décoration de la station. Leur fond était lui aussi de couleur orange, le dessin des lignes et les textes étaient de couleur havane. Ce sont les premiers éléments de signalétique qui ont été changés. En effet, à l’ouverture du métro D, en 1991, il a été fait le choix (logique) d’affecter une couleur par ligne de métro, et de la décliner sur tous les plans. Depuis cette date, les plans sont sur fond blanc, avec des textes en noir, et les dessins de lignes en couleur.

À l’extérieur des stations, la plupart des accès se signalaient par, outre des balustrades à l’aspect massif et carré en acier peint couleur havane, des caissons orange entièrement rétro-éclairés (sur les deux faces) placés au-dessus de la première marche des escaliers. Ces caissons culminaient à environ 3 mètres du sol, et avaient la largeur de l’escalier. Ils étaient soutenus par deux colonnes en acier de même style que les balustrades.

La signalétique actuelle (2001- …)

À partir des années 2000, le Sy.Tr.A.L. a décidé d’appliquer une rénovation légère aux stations du métro. Cette décision est passée notamment par un renouvellement quasi-complet de la signalétique. Pour améliorer la lisibilité, la fonte Helvética standard a été abandonnée, et remplacée par de l’Helvética Black pour les informations principales, et de l’helvética Bold pour les textes complémentaires.

Désormais, quasiment toute la signalétique est sur des caissons lumineux rétro-éclairés. Les correspondances entre les lignes du métro sont indiquées en noir sur fond jaune, les sorties et correspondances avec les bus en blanc sur fond vert. Seules quelques indications de correspondance avec le réseau de bus restent sur des plaques standard, avec des textes blanc sur fond vert.

Les bandeaux reprenant le nom de la station sur les quais ont été soit supprimés (Hôtel de Ville, où il a été remplacé par un bandeau en inox complètement loupé, notamment sur le graphisme des inscriptions et de la lisibilité), soit simplement repeint en gris, sans rien modifier à sa fonction.

Les caissons de milieu de quai indiquant la direction de circulation ont été changés. Leur structure est désormais en métal brossé. Ils ont toujours une horloge analogique, leurs informations de direction sont désormais plus complètes, de couleur noir, et portées par des plaques rétro-éclairées jaunes. Une pastille de couleur adéquate reprend la lettre indice de la ligne, et les indications de destinations sont en lettres noires.

Les plans de réseau n’ont évolués qu’à la marge depuis 1991, et quasi-uniquement pour la prise en compte des ouvertures ou prolongations de lignes.

À l’extérieur des stations, outre le remplacement des balustrades d’escaliers par des modèles plus discrets alliant métal brossé et verre, la plupart des stations ont reçu un « totem » d’environ 4 mètres de haut. Celui-ci porte sur sa base un plan du réseau, puis au-dessus, la ligne et la destination, et il se termine par une partie transparente sérigraphiée avec le logo le plus récent du métro.