Ferro-Lyon

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Les travaux à venir sur le réseau RFF

Publié le 23-03-2008 à 12h36

Le conseil régional Rhône-Alpes a délibéré le 25 janvier 2008 sur un certain nombre de projets de développement ferroviaires liés au contrat de projets (CPER) 2007-2013 qui a été signé avec l’État le 20 mars 2007. En voici la liste.

  • Création à Givors d’une voie de raccordement parcourable à 70 km/h entre la voie 2 de la ligne de Lyon à Saint-Étienne, et la voie 1 de la ligne de Givors à Nîmes. Ceci pour éviter les problèmes liés au cisaillement d’itinéraires entre les trains venant de Saint-Étienne et ceux arrivant du pont de la Méditerranée (Chasse-sur-Rhône et ligne de la rive gauche) allants vers Nîmes. Ce projet a fait l’objet d’une déclaration d’utilité publique le 28 janvier 2005 et la délibération du conseil régional du 25 janvier approuve la convention de financement des travaux entre l’État, le Grand Lyon, le Conseil général du Rhône, Réseau Ferré de France et le Conseil Régional. S’il n’y a pas de retards, les travaux commençaient au 4e trimestre 2009 et se terminaient fin 2011. Le coût global de cet aménagement est estimé à 23 millions d’euros (en tenant compte des réactualisations de coûts. 16 millions sans les réactualisations).
  • Études d’avant-projet sur l’ajout de voies à quai en gare de Lyon-Part-Dieu pour rendre plus facile la réception des trains en heures de pointe. Il s’agit ici d’étudier la création d’un quai le long de la voie K qui est actuellement la plus à l’est du faisceau de la gare. Cette étude se déroulera sur 18 mois. La planification de réalisation des travaux dépendra ensuite du renouvellement du poste de signalisation de Lyon-Part-Dieu.
  • Études préalables sur l’ajout de 3 voies à quai supplémentaires à quai sur le flanc est du faisceau de la gare de Lyon-Part-Dieu, dénommées L, M et N. L’étude est prévue pour durer 12 mois. La mise en service de ces voies supplémentaires est prévue au-delà de 2013. Cependant, cette étude est nécessaire car il est prévu à l’horizon 2010 d’agrandir sur cet emplacement le bâtiment voyageurs de la gare pour faire face à un doublement prévisible de sa fréquentation. Il est donc nécessaire de connaître l’emplacement des futures voies à quais qui viendront prendre place sur sa toiture (en viaduc). Cette étude durera 12 mois.
  • Études préalables au redécoupage des cantons de block automatique entre Sathonay, Saint-Clair, Guillotière et Grenay, ainsi qu’entre Perrache, Guillotière et Chasse-sur-Rhône. Cette étude devra montrer si l’investissement dans un redécoupage des cantons de block de signalisation apportera des gains de capacité significatifs et permettant de retarder la coûteuse construction de voies nouvelles sur ces itinéraires. Cette étude durera 12 mois. En cas de réponse concluante, les travaux s’étaleront, selon les disponibilités budgétaires, sur la durée du CPER actuel et le suivant.
  • Études préliminaires à la création d’un terminus de banlieue dans l’une des gares entre Lyon et Saint-André-le-Gaz. Le démarrage de cette étude est subordonné au résultat d’une autre étude qui doit définir quelle gare il serait pertinent d’aménager, pour qu’elle puisse servir de terminus banlieue non seulement pour le trafic banlieue autour de Lyon, mais aussi éventuellement de Grenoble et Chambéry. Cette étude durera 24 mois.
  • Études d’avant-projet concernant des aménagements en gare de Lyon-Perrache. Il s’agit ici de banaliser les voies J et K (ligne vers Oullins et Givors par la rive droite du Rhône) pour rendre l’exploitation plus souple et permettre la création de trains venant de Saint-Étienne ou Givors et ayant Perrache pour terminus. (afin de ne pas rajouter de circulations dans le tunnel de Saint-Irénée qui est quasiment saturé.) Il s’agit aussi d’étudier la possibilité de prolonger côté Rhône 2 voies à quai en impasse du faisceau 17 à 19 qui se termine contre le bâtiment voyageurs. La réalisation effective de ces projets est liée au renouvellement des postes de signalisation de la gare, opération qui s’étalera (des études à la mise en service) de mai 2008 à juin 2014.
  • Études préalables concernant l’amélioration du fonctionnement de la desserte entre Lyon et Saint-Étienne par la modification du plan des voies de la gare de Saint-Étienne-Châteaucreux, la création d’une nouvelle communication entre voies d’IPCS (installations permanentes de contresens) en gare de Saint-Chamond. Ces études dureront 24 mois chacune.
  • Études préalables à la création d’une desserte directe entre Saint-Étienne et Lyon-Saint-Exupéry aéroport. Ces études doivent indiquer la pertinence d’une telle liaison, et sa faisabilité. Elles dureront 24 mois.
  • Études et réalisation d’allongements de voies de remisage en gare de Saint-Germain-au-Mont-d’Or pour pouvoir stationner 2 rames de 9 voitures Corail et une de 6 voitures Corail. De même, en gare d’Ambérieu-en-Bugey pour stationner une unité multiple de TER 2N et en gare de Mâcon pour 2 rames Corail de 9 voitures. Ces travaux seront réalisés dans les 18 mois.
  • Études pour la mise en place de la télésurveillance des passages à niveau sur la ligne de Lyon à Ambérieu-en-Bugey. Ces travaux seront réalisés dans les 18 mois.

À tout ceci s’ajoute les travaux préparatoires à la mise en place du site unique de Lyon par la RFF et la SNCF. Ce projet consiste à regrouper sur un seul site l’ensemble de la régulation et de la signalisation du complexe ferroviaire de Lyon. Ainsi, d’ici 2010, le poste de signalisation de la gare de Lyon-Part-Dieu va être renouvelé et ceux de Lyon-Perrache le seront en 2014. Cette opération devait permettre d’améliorer significativement le régulation des circulations et donc de fiabiliser la marche des trains mais aussi d’optimiser les capacités d’accès aux quais et de stationnement des trains dans les gares.

Bref, entre les chantiers envisagés, les chantiers programmés, et les chantiers en cours, le nœud ferroviaire lyonnais n’a pas fini de bouger !

Source : Délibération n°08.06.050 du Conseil Régional Rhône-Alpes, en date du 25 janvier 2008.