Publié le 27-09-2008 à 12h08
Ou « le Grand Stade, le retour de la revanche ! »
À la stupéfaction générale, le mercredi 24 septembre, le commissaire enquêteur chargé de l’enquête publique sur la révision du PLU sur la commune de Décines nécessaire à la réalisation du grand Stade a fait parvenir à la Communauté Urbaine de Lyon indiquant… Qu’il avait changé d’avis ! Son avis négatif de juillet devenait donc un avis favorable avec réserves. Les réserves porteraient sur l’articulation avec l’élaboration du schéma de cohérence territoriale (SCoT) de l’agglomération lyonnaise qui sera adopté d’ici fin 2010, l’étude d’impact menée dans le cadre de Natura 2000 du V-vert jusqu’au Grand-Large et la distance entre la rocade Est et le stade puisque le code d’urbanisme prévoit une distance minimale de 100 mètres (article L. 111-1-4 relatif aux entrées de villes) sauf à réaliser une étude spécifique.
Chose étrange, le commissaire enquêteur prétend que cette nouvelle version a été faite « à la demande du vice-président du tribunal administratif, M. Millet qui a jugé mon premier rapport inacceptable ». Si le premier rapport était effectivement un peu léger sur le plan du contenu, avec finalement une argumentation assez peu probante pour défendre un avis défavorable. (Grosso modo : tout le monde est contre donc je suis contre… Alors que dans de nombreuses enquêtes publiques, ce sont les opposants qui se mobilisent le plus facilement pour remplir les registres) On peut tout de même s’interroger sur ce revirement qui élargie encore plus le boulevard juridique pour les opposants au stade. Car outre les arguments de fond évidents (Incompatibilité avec le
Bref, le feuilleton du grand stade connaît un nouvel épisode… Sachant quand même qu’au fur et à mesure de la dégradation de la situation économique, l’équilibre financier de l’opération devient plus hypothétique… En attendant, le spectacle continu !
Source : Le Progrès de Lyon du 27 septembre 2008.