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Travaux sur le pont Morand

Publié le 30-10-2008 à 17h38

Tout comme la ligne A du métro, qui passe dans son tablier, le pont Morand a dépassé la trentaine (inauguration du pont en 1976 soit 2 ans avant le métro) Il est donc temps de lui faire une petite révision.

Ainsi, du 3 au 28 novembre 2008, si les conditions météorologiques ne créent pas de retard, l’ouvrage va à la fois avoir droit à des soins cosmétiques et à quelques travaux de routine, mais un peu plus profonds. Tout d’abord, les parements extérieurs où seront rebouchées et neutralisées les épaufrures du béton. L’objectif étant de maintenir à l’abri de l’air et de la corrosion les armatures métalliques de l’ouvrage pour assurer sa durabilité.

Ensuite, le réseau de collecte et d’évacuation des eaux (de pluie, de lavage de chaussée…) de l’ouvrage sera remis en état. En effet, les dysfonctionnements de cet équipement peuvent dégrader la structure de l’ouvrage et compromettre sa tenue dans le temps si de l’eau stagne dans la structure.

Enfin, l’opération la plus délicate sera le levage du tablier de ses appuis en culée coté rive gauche (6e arrondissement) pour changer les appareils d’appuis néoprène sur lesquels il repose. Cette partie des travaux devrait être relativement spectaculaire, car elle se traduira de manière visible au niveau de la chaussée (naturellement fermée à la circulation pour cette opération) par un soulèvement du tablier de l’ordre de 10 à 20 centimètres par rapport à la chaussée posée sur la culée. Cette opération bien que relevant de l’entretien courant des ponts à tablier en béton (les appuis néoprène ont une durée de vie d’environ 30 ans) n’en demeure pas moins très délicate. En effet, les 8 vérins (chacun ayant une capacité de 100 tonnes) qui seront mobilisés pour l’opération doivent fonctionner de manière parfaitement synchrone, sinon il y a un risque de vriller le tablier. Dans ce cas, c’est la ruine de l’ouvrage. Il est très rare que cela arrive, mais cela fait néanmoins partie des risques de l’opération. Cette manipulation sera effectuée de nuit pour gêner le moins possible les circulations à la fois automobile et du métro. Cependant, il est fort probable que l’interruption de la circulation du métro soit un peu plus longue qu’une nuit normale, car il faudra déposer les voies au niveau de la jonction entre le tablier et la culée, et les reposer ensuite. De même pour la circulation routière, il y aura une dépose et une repose du joint de dilatation entre le tablier et la culée.

Source : Site du SyTRAL.