Publié le 06-10-2013 à 18h11
Avant l’arrivée des mauvais jours, une petite escapade est l’occasion de découvrir de nouveaux horizons…
Le massif montagneux de La Rhune culmine à 905 mètres au-dessus de l’océan Atlantique à moins de 20 kilomètres de la côte basque, à la limite entre la France et l’Espagne. Ce sommet est escaladé depuis 1924 par un train à crémaillère à voie métrique qui part du col de Saint-Ignace (169 mètres d’altitude). Cette ligne à crémaillère de type Strub est parcourue par des convois de deux baladeuses retenues ou poussées par de charmantes petites locomotives à caisse en bois verni électriques alimentées en courant triphasé par une ligne aérienne bifilaire… On croirait presque à une ligne de trolleybus. La ligne est longue de 4,2 kilomètres, et les rampes maximales sont de 250‰.
L’intérêt de la balade est la vue qui s’étend fort loin par beau temps. De plus, le site est en lui-même très beau. Comme dit un célèbre guide, cela vaut le déplacement. À noter qu’il est possible de monter ou de descendre la Rhune à pied. Cependant, l’état relativement médiocre des chemins, notamment sur la moitié haute du parcours, nécessite une bonne forme physique.
Train à crémaillère de La Rhune à la station du sommet, et prêt à repartir. À l’arrière-plan, la côte atlantique.
Rame grimpant les flancs de l’Altxanga.
Rame agrippée le long des flancs de l’Altxanga sur un faux-plat qui l’amènera au col des Trois Fontaines, où elle amorcera la montée finale visible à l’arrière-plan vers le sommet.
Bordeaux, nœud ferroviaire important entre Paris et l’Espagne ou Toulouse, est une ville plutôt bien équipée en matière de chemins de fer. Outre l’imposante gare Saint-Jean avec sa célèbre verrière, et de multiples installations, elle possède aussi un réseau de trois lignes de tramways. La particularité de ce dernier est d’être équipé d’un dispositif d’alimentation par le sol sur certains tronçons en centre-ville. En dépit du fait que ce réseau soit bien équipé, il possède un certain nombre de faiblesses. Tout d’abord, la régularité de l’ensemble semble assez proche de la ligne C3 de Lyon, avec presque la formation de trains de tramways suivis de périodes sans passage. Ensuite, les fréquences en soirée, notamment sur les branches terminales sont, elles, plutôt à comparer avec celles de la ligne de bus 27. Enfin, l’alimentation par le sol a l’air d’être une boîte à chagrin dont la fiabilité semble relative ce qui entraîne régulièrement des interruptions de service.
Rame de la ligne B sur la place des Quinconces, en direction de Pessac.
Rame de la ligne A sur la place Pey-Berland, le long de la cathédrale Saint-André en direction de Bassens.
Rame de la ligne B sur la place de la Victoire, en direction de Pessac.
Toutes les images de cette page ont été réalisées les 28 septembre et 4 octobre 2013.