Publié le 01-03-2019 à 21h38
Du 4 mars au 6 mai 2019, le SyTRAL soumet à une concertations le projet de ligne E du métro entre le centre de Lyon et Alaï sur le territoire de Tassin-la-Demi-Lune. Deux scénarios sont soumis au public :
Durant la période de concertation, le dossier de concertation sera à disposition du public accompagné d’un registre pendant les heures d’ouvertures habituelles des différents sites suivants :
Le dossier pourra aussi être consulté sur le site internet dédié au projet du SyTRAL (https://metro-e-sytral.fr/ fermé) où les remarques pourront être faites par le biais d’un formulaire dédié.
En outre, 5 réunions publiques seront organisées par le SyTRAL :
Enfin, 6 ateliers (inscription obligatoire) sur les options techniques, de tracés et d’implantation des futures stations seront organisées, eux aussi, par le SyTRAL :
Ce projet, même si le relief vient contraindre les possibilités d’implantation de nouvelles infrastructures de transports en commun, semble tout à fait disproportionné par rapport à la fréquentation quotidienne attendue : entre 45 000 et 75 000 voyageurs, soit de l’ordre de la fréquentation de la ligne de trolleybus en site propre C3. Cette ligne, telle qu’elle est envisagée ne desservira de toutes façons que très imparfaitement l’ouest lyonnais. Il semble que la création d’un système de tramway tel qu’il peut exister à Rouen ou au Havre, avec un tunnel soit à partir du centre-ville, soit juste pour franchir l’obstacle géographique, puis ensuite une séparation en plusieurs branches à l’air libre permettrait de desservir plus efficacement cette zone où les densités urbaines restes faibles à modérées.
Notons qu’en creux, l’organisation de la concertation indique que le scénario proposé entre Gare d’Alaï et Hôtel de Ville est en fait déjà abandonné : Aucun atelier de concertation n’aborde la question de la station “Saint-Paul” spécifique à ce scénario… Il faut dire que l’insertion d’une ligne de métro supplémentaire dans le secteur de Hôtel de ville serait complexe, sauf à accepter des décisions courageuses par rapport aux parkings souterrains existants dans le secteur… qu’aucun élu ne voudra assumer à court terme.
Enfin, dernier point d’agacement, alors que nos élus parlent de la laïcité à préserver, on ne peut que s’étonner que la première réunion publique se tienne dans les locaux d’une université confessionnelle. Ceci sans même parler de l’actualité judiciaire récente au cœur de laquelle se trouvent les représentants locaux de ce culte. Mais bon, la collusion des élus lyonnais avec le clergé est de notoriété publique depuis fort longtemps…
Source : Site internet du SyTRAL.