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Prolongement sur le plateau : l’opportunité.

Publié le 03-03-2007 à 18h07.


Sommaire de l’article

  1. Un prolongement est-il opportun ?
  2. Prolonger vers où et jusqu'où ?
  3. Conclusion sur l’opportunité

Prolonger vers où et jusqu'où ?

La réponse à cette question est évidente d’elle-même pour la partie à proximité de Cuire, sur Caluire. Le métro emprunte depuis la Croix-Rousse l’emprise de l’ancienne ligne S.N.C.F. de Lyon-Croix-Rousse à Trévoux. Continuer sur cette emprise semble logique. Passer ailleurs obligerait à enterrer en totalité la ligne, obligeant à des travaux très coûteux, longs, et extrêmement pénalisants pour les riverains. Le passage par l’ancienne emprise S.N.C.F. pourrait se faire en surface, et moyennant des protections phoniques adaptées pour les riverains ne générerait que des nuisances très faibles. Compte tenu que cette emprise est actuellement aménagée pour la promenade et les loisirs, il serait certainement judicieux de réserver lors de l’urbanisation des terres maraîchères sur Caluire et Rillieux, d’utiliser une partie des terrains pour créer un parc urbain à titre de compensation.

Pour choisir l’endroit où va se terminer la ligne, on se retrouve face à plusieurs hypothèses :

  • La première, minimale, serait de prolonger jusqu’à Place Foch (ou éventuellement Le Vernay/Caluire 2) Cette option répondrait aux attentes des habitants du centre de Caluire, mais n’apporteraient aucun bénéfice aux personnes résidant au-delà. Tout juste le temps de parcours par les transports en commun serait légèrement réduit entre Rillieux ou Sathonay et la Croix-Rousse. Cette solution a donc un ratio coût/efficacité médiocre.
  • La seconde, médiane, ferait aller la ligne jusqu’à la gare de Sathonay. Cela créerait à cet endroit un pôle de correspondances attractif, ouvrant l’accès des deux destination du centre de l’agglomération que sont la Presqu’île et la Part-Dieu, permettant de rabattre des dessertes de transport en commun depuis le Val de Saône et de Rillieux. Cette option, couplée à la création d’un vaste parc-relais à la gare de Sathonay permettrait un report modal significatif. Cette solution, pour un allongement de la ligne supplémentaire à la première solution, apporterait un meilleur service à la collectivité.
  • La troisième solution, haute, pousserait la ligne jusqu’à Neuville-sur-Saône ou Trévoux. L’intérêt de cette option serait d’offrir une liaison rapide sans rupture de charge avec le centre-ville aux habitants du Val de Saône, tout en maintenant la possibilité de rejoindre la Part-Dieu moyennant une correspondance à Sathonay. Sachant que le Val de Saône est en phase d’urbanisation rapide, et que la ligne traverse des communes ayant une population significative (Neuville, 7 093 habitants, Fontaine 6 463 habitants, Genay 4 712 habitants, Rochetaillée 1 256 habitants, Trévoux, 6 852 habitants) La densité de population reste cependant plus basse qu’entre Cuire et Sathonay. Une desserte moins fréquente peut donc être envisagée. Cette solution cumulerait donc les avantages de la deuxième option avec une amélioration de desserte pour un secteur de l’agglomération en croissance, mais avec une desserte faible.
  • La quatrième option serait de prolonger jusqu’à la Z.U.P. de Rillieux, en passant par la gare de Sathonay. Une option quasi-équivalente avait été conçue dans les années 1970, et un emplacement réservé existe. Cependant, à l’époque, on n’avait pas cru utile de faire le crochet par la gare. Du fait de l’urbanisation du secteur ces 30 dernières années, cette erreur ne pourrait être réparée qu’à grands frais, avec une infrastructure souterraine sur une longueur importante. Au niveau de la gare, en particulier, le passage plus ou moins en biais sous les voies du TGV et de la ligne de Bourg serait déjà une belle prouesse technique. La poursuite vers la Z.U.P. ne pourrait s’envisager que par l’avenue Victor Hugo, l’avenue de l’Ain, et l’avenue des anciens combattants d’A.F.N., pour arriver aux Allagniers, et prendre l’avenue de l’Europe vers les Semailles. Ceci générerait un tracé très tourmenté, avec des virages extrêmement serrés à l’intersection de l’avenue Victor Hugo et de l’avenue de l’Ain, ainsi qu’aux Allagniers. De plus, cette hypothèse conduirait à une dégradation de la desserte de la Z.U.P. Ceci car il ne serait raisonnable d’envisager la construction que de deux stations de métro, alors qu’actuellement, les lignes de bus disposent de 9 points d’arrêt dans toute la ville nouvelle. Les quartiers Michelet et de la Velette se retrouveraient aussi fortement exclus. Enfin, ce prolongement, quoique dans un secteur peuplé, ne serait quasiment pas utilisable pour envisager des transports de rabattement significatifs sur ses stations, car les seules zones pouvant être concernées sont Vancia, Le Mas-Rillier et éventuellement Tramoyes. Les villages au-delà étant beaucoup plus efficacement drainés par la ligne S.N.C.F. Sathonay-Bourg.
 

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  1. Un prolongement est-il opportun ?
  2. Prolonger vers où et jusqu'où ?
  3. Conclusion sur l’opportunité