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La signalisation et les équipements de sécurité

Publié le 15-11-2008 à 23h32. (mis à jour le 24-08-2017 à 19h38.)


Sommaire de l’article

  1. La signalisation
  2. Les équipements de sécurité

Les équipements de sécurité

En station

Les armoires d’alarme en station

Situées au milieu de chaque quai, elles sont signalées par les panneaux « Alarme » Elles portent un interphone qui aboutit au centre de contrôle des stations (CCS) du PCC et contiennent un rupteurs d’urgence derrière une vitre (auparavant directement accessible) permettant de couper le courant d’alimentation de la caténaire, et donc d’arrêter les trains. En outre on y trouve aussi l’équipement permettant d’éteindre un début d’incendie (prise d’eau, extincteur, seau…)

Sécurité des portillons

Il s’agit de boîtiers de couleur verte à disposition du public à proximité des lignes de péage et permettant de donner un fonctionnement sécuritaire avec priorité dans le sens de la sortie aux portillons d’accès pour assurer l’évacuation rapide de la station en cas d’incendie.

Interphones

Disposés à divers endroits des stations, ce sont des boîtiers en inox avec un bouton d’appel. Ils permettent d’entrer en contact avec un opérateur du PCC. On en trouve à proximité des portillons d’accès, des distributeurs, dans certains couloirs, ainsi que sur les quais.

Sonorisation

Toutes les stations sont équipées de haut-parleurs qui permettent de diffuser des annonces. Celles-ci sont faites soit par le CCS du PCC, soit par les agents de ligne.

Locaux d’Agents de Station

Destinés aux agents de ligne, il s’agit de guérites vitrées. Elles regroupent toutes les commandes des équipements de la station (escaliers mécaniques, ascenseurs, distributeurs automatiques, valideurs…) On y trouve aussi des voyants signalant des dysfonctionnements ou des alarmes, un micro pour faire des annonces, et un téléphone de liaison avec le PCC. Depuis les années 2000, elles sont supprimées (très) progressivement, et les commandes techniques qu’elles contiennent sont alors intégrées aux bornes « Équipements de Contrôle Centralisés ».

Équipements de Contrôle Centralisés

Il s’agit de bornes en acier inoxydable situées en général à l’extrémité du quai, que l’on repère par les trois voyants sur leur face supérieure (voyant rouge : alarme incendie, voyant blanc appel téléphonique en cours, voyant jaune : défaut dans les équipements techniques comme les escalators, valideurs, distributeurs automatiques… de la station).

Postes de commande locale

Ce sont des postes d’aiguillage locaux. On les trouve dans les locaux techniques des stations terminus ou des éventuels terminus partiels. Ces commandes permettent de reprendre localement la commande des appareils de voie si la liaison avec le PCC venait à être interrompue, et donc d’assurer tout de même un service.

Éclairage de secours

Ce sont un ensemble de points lumineux répartis sur chacune des stations, et qui demeurent allumés un certain temps, même en cas de coupure de courant, grâce à des batteries d’accumulateurs.

Caméras

Équipements très présents et reliés à la fois au CCS du PCC et à système d’enregistrement.

Il existe encore d’autres systèmes de sécurité comme les portillons des lignes de péage, qui peuvent êtres pilotés à distance et donc gérer les flux. On peut aussi noter dans ce domaine qu’avant l’apparition du matériel roulant MCL80 de plus grande capacité que le matériel antérieur, à Hôtel de Ville, un système de tourniquets avait été mis en place à l’entrée du quai pour réguler l’afflux de passagers.

En ligne

Éclairage des tunnels

Le métro circule normalement à tunnel éteint (quelques lampes restent allumées, en particulier pour signaler les niches de protection). En cas de nécessité, l’intérieur des tunnels peut être éclairé avec des rampes de tubes fluorescents dont l’allumage est commandé par le PCC. Lorsque le tunnel est éclairé dans une interstation, la circulation des rames se fait à vue, à une vitesse maximale de 25 km/h (ou moins si le secteur doit être parcouru à une vitesse plus faible en service normal), car cet allumage indique une situation sécuritaire potentiellement dégradée (intrusions de personnes ou d’animaux, signalisation défaillante, passage d’un convoi de secours…)

Détecteurs d’intrusion

À chaque point d’accès aux tunnels du métro, et aux extrémités de stations sont disposés des détecteurs permettant de signaler au PCC que des personnes pénètrent dans les secteurs interdits au public et dangereux. Un déclenchement de ces alarmes conduit soit à une interruption temporaire du trafic, le temps qu’une vérification du tunnel ait été faite par un agent de ligne, soit, le plus souvent, à un allumage des tunnels entre deux stations sans arrêt des circulations (voir ci-dessus). Dans ce cas, le PCC demande aux conducteur de s’assurer que le tunnel est bien vide et de le tenir informé. Une fois que le PCC a été prévenu que le tunnel est vide, il éteint le tunnel et les rames peuvent reprendre leur marche normale.

Rupteurs d’urgence et interphone

Les rupteurs d’urgence permettent de couper le courant dans la caténaire. Ils sont installés à côté d’un interphone relié au CCS du PCC. On les trouve principalement dans les zones de manœuvre et de retournement des rames, mais aussi de distance en distance le long de la ligne.

Niches

Il s’agit de renfoncements dans les parois dans lesquels des piétons peuvent se mettre en sécurité lors du passage d’un train.

Boîtiers de commande d’itinéraire

Ce sont des boîtiers qui servent à commander les appareils de voie à pied d’œuvre. Ils ne sont utilisés qu’en cas de panne des commandes du PCC.

Colonnes sèches

Ce sont des canalisations qui courent sur toute la longueur des tunnels. Elles sont destinées aux pompiers. Elles peuvent être alimentées en eau à partir de branchements installés au niveau des bouches de métro. De distance en distance, elles sont équipées de raccords permettant d’y brancher les tuyaux souples des pompiers. Chaque raccord des repéré par une plaque réflectorisé très lisible dont les premières lettres sont C.S. et indiquant le P.K. (point kilométrique) en lettre noir sur fond jaune. Elles sont en plus signalées par des bandes réflectorisées verticales blanches fixées sur les parois du tunnel. Leur installation remonte au début des années 2000, dans le cadre du renforcement de la sécurité des tunnels sur le territoire national.

Plaques diverses

Diverses plaques portant des caractères noirs sur fond jaune ont été apposées sur les parois des tunnels. Voici quelques panneaux existants :

  • Des points repères kilométriques tous les 50 mètres. Ces plaques désignent leur position en kilomètres, avec une précision métrique (donc avec 3 chiffres après la virgule). Les kilométrages partaient de 0 à Hôtel-de-Ville – Louis Pradel et croissent en direction de Cuire ;
  • Aux extrémités de chaque station, des panneaux indiquant le nom de la station suivante en suivant le tunnel avec une flèche donnant la direction ;
  • Des panneaux s’adressant aux piétons indiquant à intervalles réguliers la distance de l’issue la plus proche dans chacune des directions du tunnel (ajoutées dans le cadre du renforcement de la sécurité des tunnels).
  • Des petits panneaux de repérage des sections élémentaires du cadre en béton (environ 25 mètres de long, séparées par des joints de dilatation) installés sur chacune des parties du cadre de part et d’autre des joints de dilatation. La numérotation reprend à 01 au départ de chaque station et croît dans le même sens que le chaînage kilométrique.

Plaques diverses sur le cadre en béton

Plaques de repérage kilométrique, d’identification de l’interstation, et section élémentaire du cadre entre les stations Cuire et Hénon de la ligne C en février 2012.

 

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