Publié le 24-07-2007 à 22h02 (mis à jour le 06-04-2024 à 11h14.)
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Gare Part-Dieu
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Propriétaire | SYTRAL MOBILITÉS |
Réseau | TCL |
Lignes | ![]() ![]() |
Commune | Lyon 3e |
Ouverture | 2 mai 1978 (métro) 2 janvier 2001 (tram) |
Voies et quais | Métro : 2 voies 2 quais latéraux Tram : 2 voies 2 quais latéraux |
Altitude | 169 mètres |
Latitude (GPS) | 45° 45´ 42.20˝ N (45.761721) |
Longitude (GPS) | 4° 51´ 28.26˝ E (4.857851) |
Station située dans le 3e arrondissement de Lyon, sous le centre commercial de la Part-Dieu et d’orientation est-ouest.
L’accès se fait par le centre commercial, l’esplanade Marius-Vivier-Merle et la place Charles-Béraudier, devant la gare.
Station sise dans le 3e arrondissement de Lyon, sur le boulevard Marius-Vivier-Merle, entre les rues Servient et de Bonnel, en face de l’entrée principale du centre commercial de la Part-Dieu.
On y accède depuis le boulevard Marius-Vivier-Merle.
Lignes de chemin de fer : TGV, Intercité, TER.
Lignes de métro et de tram : Métro B, tramway T1 à proximité, T3, T4 et Rhônexpress à 400 mètres (arrêt Part-Dieu – Villette),
Lignes urbaines de bus : C1, C2, C6, C7, C9, C13, C25, 25, 38 et 70 du réseau TCL.
Gare SNCF, Bibliothèque municipale, maison de la radio, Centre commercial, Siège du SyTRAL, agence TCL.
Première station du métro construite, elle a servi de prototype pour la réalisation de toutes les autres. Cette antériorité est dû à la réalisation de l’opération d’urbanisme d’envergure sur le secteur, avec la disparition des casernes militaires et la création d’un « centre directeur »… En quelque sorte un mini quartier de la Défense à l’échelle lyonnaise, avec une cité administrative d’État, de nombreux immeubles de bureaux, un centre commercial, une bibliothèque centrale, une maison de la radio… À quoi s’est finalement ajoutée une gare en juin 1983. La station a été construite sous le centre commercial avant qu’il ne soit bâti. L’achèvement de son génie civil a donné lieu à une inauguration par le maire de Lyon, Louis Pradel le 14 mai 1973. Cet acte a marqué auprès du grand public le début de la concrétisation du projet de métro.
Cette station a été le terminus primitif de la ligne entre le 2 mai 1978, date de son ouverture, et le 14 septembre 1981, date du prolongement jusqu’à Jean-Macé.
La station de métro a été l’une des dernières à avoir conservé ses couleurs d’origine, avec des murs gris très clair, des piliers bleu ciel, et des bandeaux et portes de locaux techniques orange. En juin 2012 les murs ont été repeint en couleur coquille d’œuf clair. Les piliers, bandeaux et portes de locaux techniques ont reçu une teinte gris moyen.
Du 11 janvier 2016 au début de l’été suivant, les murs de la station ont été entièrement recarrossés selon les plans fournis par le cabinet Metropolis Architectes Associés. Ils sont désormais blancs avec une frise de motifs noirs sur le thème de la décomposition du mouvement, inspirés du travail de Jules-Etienne Marey, pionnier de la photographie, au XIXe siècle. Les images associées à cette redécoration font malheureusement aussi penser à des travaux plus récents du même type menés dans les années 1930 avec pas exactement les mêmes objectifs scientifique… Cette rénovation légère, d’un montant d’un million d’euros, a aussi été l’occasion de réduire massivement le nombre de sièges présents sur les quais.
La station a accueilli 802 344 passagers par mois en 2006. Elle a reçu des portillons d’accès le 22 juin 2005.
Plan de la station de métro projetée en 1978 (document syndicat des TCRL, SEMALY, Bibliothèque Municipale de Lyon)
Vue d’artiste de la station après sa rénovation du printemps 2016. La réalité est… nettement plus sombre (document : SyTRAL/Metropolis Architectes Associés).
La décision de construire une gare pour les voyageurs sur l’emplacement de la gare marchandises de la Part-Dieu n’a été prise que dans les années 1970, alors que le tracé des lignes du réseau de métro était déjà figé. L’ajout tardif de cette gare s’est révélé malheureux sur le plan des correspondances entre moyens de transport, car son entrée se trouve à 200 mètres de la station de métro. Pour tenter de faciliter le déplacement des voyageurs parfois lourdement chargés, il a donc été décidé de construire, en même temps que la gare, un couloir de correspondance souterrain. Celui-ci cheminant sous les immeubles, alors en projet, du côté Est du boulevard Marius-Vivier-Merle avant de tourner à angle droit sous la place Charles-Béraudier pour déboucher par une volée d’escaliers devant l’entrée principale de la gare. Dès ses premières études pour le couloir à la toute fin des années 1970, la SEMALY avait prévu de l’équiper de tapis roulants pour faciliter les déplacements des voyageurs. En 1980, lorsque le syndicat des TCRL a dû décider de la construction du couloir, les désaccords ont été particulièrement aigus entre élus sur la question des tapis roulants. Certains les estimaient nécessaires alors que d’autres considéraient que la distance était trop faible pour qu’ils soient utiles. La SEMALY a donc mené des études complémentaires qui démontraient que dans le cas de correspondance entre le métro et le train, l’utilisateur ne bénéficierait du tapis roulant que sur 75 mètres pour un trajet global de plus de 300 mètres. Le 1er décembre 1980, le comité syndical des TCRL approuve la création du couloir sans installation de tapis roulants. Toutefois, la SEMALY avait obtenu que des réservations soient faites dans le gros œuvre pour permettre leur création ultérieur. Le couloir est ouvert au public le 13 juin 1983 en même temps que la gare. À son extrémité côté gare se trouve sur un mur une mosaïque de l’artiste Jean Piton.
Au milieu des années 1990, l’absence de tapis roulants dans le couloir de correspondance a été reconnu comme une gène par le comité syndical du SyTRAL. Ainsi, profitant des réservations prévues lors de la construction, deux tapis roulants ont été installés puis mis en service le 22 décembre 1997, soit tout de même plus de 13 ans après l’ouverture dudit couloir.
Dans la décennie 2010, la gare atteint un seuil de saturation intolérable qui nécessite sa reconfiguration complète et son extension. Pour financer ce chantier indispensable, une grande opération immobilière est lancée en 2018. Elle nécessite la démolition d’une grande partie du couloir pour pouvoir créer un parking souterrain sous la place Charles-Béraudier. Ainsi, le 23 février 2018 le couloir est fermé en prélude à sa démolition. Pour absorber le flux d’usager l’empruntant, un nouvel accès est créé sur le boulevard Marius-Vivier-Merle à l’angle nord-ouest de la place Charles-Béraudier. Lorsque les travaux seront achevés, au début de la décennie 2020, le couloir raccourci débouchera au premier sous-sol de la place où sera aménagé un parking à vélos. Ce raccourcissement du couloir justifie, selon le comité syndical du SyTRAL, la suppression définitive des tapis roulants. Ceux-ci ne pourront d’ailleurs pas être rétablis car les travaux ne prévoient pas de maintenir la réservation nécessaire dans le gros œuvre. En outre, le 2 février 2018, le bureau exécutif du SyTRAL a approuvé la cession de la propriété de la totalité du couloir et de ses accès depuis les quais du métro à la Métropole de Lyon, pour n’en conserver que le droit d’usage. Ceci prélude probablement une modification du tracé du couloir lors de la deuxième phase de réaménagement urbain autour de la gare, aux alentours de 2030.
Station comportant des quais de 90 mètres de long pouvant éventuellement autoriser le stationnement de 2 rames l’une derrière l’autre. La station dispose aussi de 2 voies en impasse en direction du sud, sur le boulevard Vivier-Merle, au-delà de son carrefour avec la rue Servient, pouvant servir à faire le retournement de services partiel en direction d’IUT – Feyssine. Elles sont aussi prévues pour recevoir un jour l’arrivée d’une ligne de tram arrivant du sud par le boulevard Vivier-Merle.
Dans le cadre des travaux de reconfiguration de la gare et de ses alentours à partir de 2018, les deux voies en impasse au sud du carrefour avec la rue Servient ont été supprimées à l’été 2019, ce qui réduit la souplesse d’exploitation sur le secteur. Notons que Lyon est la première ville française à avoir réintroduit le tramway qui réduit après coup les capacités d’accueuil d’une des stations les plus fréquentées du réseau
Disposition synoptique des voies à proximité de la station entre 2001 et 2019.
Disposition synoptique des voies à proximité de la station à compter de l’été 2019.
Vue des quais du métro en février 2009. Photo : CC-by-nc-sa, bluelephant.
Cliquer sur les imagettes pour agrandir.
Références juridiques :
« Délibération n°1462, Liaison métro-gare SNCF de la Part Dieu », Comité du syndicat des transports en commun de la région lyonnaise, 1er décembre 1980.
« Délibération n°12.174, Rénovation des stations de métro du réseau TCL - Présentation de l’opération et lancement des deux premiers lots », Comité du syndicat mixte des transports pour le Rhône et l’agglomération lyonnaise, 13 décembre 2012.
« Délibération n°14.144, Rénovation des stations de métro du réseau TCL - Stations PART-DIEU, BELLECOUR (A) et CHARPENNES - Validation de la phase avant projet (AVP) », Comité du syndicat mixte des transports pour le Rhône et l’agglomération lyonnaise, 11 décembre 2013.
« Délibération n°B 18.012, Pôle d’échange multimodal de Lyon Part-Dieu – Cession de volumes à la Métropole », Bureau exécutif du syndicat mixte des transports pour le Rhône et l’agglomération lyonnaise, 2 février 2018.
Direction | Station précédente | Ligne | Station suivante | Direction |
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Charpennes – Charles-Hernu | Brotteaux | ![]() |
Place Guichard – Bourse du Travail | Saint-Genis-Laval Hôpital Lyon Sud |
Debourg | Part-Dieu – Auditorium | ![]() |
Thiers – Lafayette | IUT – Feyssine |