Publié le 27-02-2007 à 19h19. (mis à jour le 14-08-2019 à 18h40.)
Les débuts, comme pour tous les chemins de fer, sont épiques. La Compagnie du Chemin de fer de Lyon – Croix Rousse à Sathonay s’équipe de locomotives-tender de type 120T (numérotées 3638 à 3641) et 030T (numérotées 3645 à 3674) installées au dépôt de Lyon-Croix-Rousse. Les voitures sont à plateforme ouverte, et pour certaines à impérial. L’exploitation se poursuit avec ce matériel, malgré les multiples changements de compagnies. Tout juste la Comapgnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée renumérote-t-elle les locomotives en 1900. Les 120T prennent les numéros 5638 à 5641 et les 030T les numéros 5645 à 5674.
Intérieur de la gare de Fontaine-sur-Saône.
Quelques années plus tard, ces deux séries sont remplacées par des 120 numéros 599 à 633, et des 121 numéros 51 à 110 venant d’Ambérieu. Des 030T de l’ancienne compagnie de Bonson à Saint-Bonnet-le-Château (numéros 5642 à 5644) seront aussi utilisées. Progressivement, les voitures à impérial disparaissent, sans que le matériel destiné au transport des voyageurs soit réellement modernisé.
En 1919, le dépôt de Lyon-Croix-Rousse devient une annexe de Lyon-Vaise. Les trains de voyageurs sont désormais tirés par des 130 (numéro 5701 à 5730, futures 130AT) et 232TA de ce dépôt. Au cours de l’entre-deux guerre, la traction des trains de marchandises est reprise par les 230A, 140E, 140N puis 140N des dépôts de Bourg et Ambérieu.
Dès 1936, des autorails VH (ZZG-201/203) et ABJ (ZZG-401/419) circulent entre Lyon-Croix-Rousse et Bourg. En revanche, le trafic sur Trévoux restera totalement assuré par des trains à vapeur jusqu’à sa fermeture.
Après guerre, les dessertes marchandises vers Neuville-sur-Saône seront reprises par des locomotives diesel BB66000, puis BB67000.