Ferro-Lyon

2^ème tranche, de Sathonay à Trévoux

Faisabilité

Entre Sathonay et Trévoux, la ligne SNCF existe toujours. Elle est en voie unique, mais ne reste exploitée pour le transport de marchandises qu’entre Sathonay et Neuville-sur-Saône. La section terminale entre Neuville et Trévoux, quoique non déclassée n’est plus entretenue ni utilisée. Compte tenu du type de marchandises transportées (produits chimiques potentiellement dangereux) sur le tronçon encore en service, il semble préférable de ne pas reporter ce trafic sur le réseau routier. C’est pourquoi cette desserte doit être maintenue. Le métro C a été conçu pour s’insérer dans un gabarit ferroviaire son prolongement sur cette voie ne s’oppose donc pas au maintien, moyennant l’étude d’un horaire adapté.

D’autre part, la densité de population étant plus faible dans ce secteur, une fréquence au quart d’heure semble suffisante pour satisfaire les besoins. Ceci permettrait de plus de conserver l’infrastructure à voie unique, avec des évitements uniquement aux stations. Ceci aurait un impact très positif sur les coûts de réalisation. Un terminus intermédiaire, avec voie en tiroir pour le demi-tour des rames devra donc être installé à Sathonay.

Options techniques d’aménagement

Le prolongement entre Sathonay et Trévoux sera donc réalisé en voie unique avec des évitements à toutes les stations. La ligne conservera un certain nombre de passages à niveau. Seuls ceux présentant un danger pour la circulation routière du fait de leur disposition seront supprimés.

La voie devra être entièrement reconstruite car n’étant plus adaptée au trafic voyageur, et électrifiée par la pose d’une caténaire. La circulation sur l’ensemble de la ligne, équipée d’un block automatique pour éviter les collisions, sera gérée par un poste de contrôle et de commande centralisé.

En première hypothèse, il sera nécessaire de créer 7 stations : Les Combes (desserte de Sathonay-Village), Fontaines-sur-Saône, Rochetaillée-sur-Saône, Fleurieu-sur-Saône, Neuville-sur-Saône, Genay et Trévoux. Une huitième pourrait être nécessaire, plus pour des raisons d’équilibrage des cantons pour l’exploitation que de desserte de la population vers Parcieux ou Reyrieux.