Publié le 15-11-2008 à 19h21. (mis à jour le 04-05-2013 à 12h09.)
Situées au milieu de chaque quai, elles sont signalées par les panneaux « Alarme » Elles portent un interphone qui aboutit au centre de contrôle des stations (CCS) du PCC et contiennent un rupteur d’urgence derrière une vitre (auparavant directement accessible) permettant de couper le courant d’alimentation du troisième rail, et donc d’arrêter les trains. En outre on y trouve aussi l’équipement permettant d’éteindre un début d’incendie (prise d’eau, extincteur, seau…)
Disposés à divers endroits des stations, ce sont des boîtiers en inox avec un bouton d’appel. Ils permettent d’entrer en contact avec un opérateur du PCC. On en trouve à proximité des portillons d’accès, des distributeurs, dans certains couloirs, ainsi que sur les quais.
Il s’agit de boîtiers de couleur verte à disposition du public à proximité des lignes de péage et permettant de donner un fonctionnement sécuritaire avec priorité dans le sens de la sortie aux portillons d’accès pour assurer l’évacuation rapide de la station en cas d’incendie.
Toutes les stations sont équipées de haut-parleurs qui permettent de diffuser des annonces. Celles-ci sont faites soit par le PCC, soit par les agents de ligne.
Destinés aux agents de ligne, il s’agit de guérites vitrées. Elles regroupent toutes les commandes des équipements de la station (escaliers mécaniques, ascenseurs, distributeurs automatiques, valideurs…) On y trouve aussi des voyants signalant des dysfonctionnements ou des alarmes, un micro pour faire des annonces, et un téléphone de liaison avec le PCC. Depuis les années 2000, elles sont supprimées (très) progressivement, et les commandes techniques qu’elles contiennent sont alors intégrées aux bornes « Équipements de Contrôle Centralisés ».
Local d’agent de station à Saxe – Gambetta en août 2006.
Équipements du local d’agent de station à Place Guichard en août 2006.
Il s’agit de bornes en acier inoxydable situées en général à l’extrémité du quai, que l’on repère par les trois voyants sur leur face supérieure (voyant rouge : alarme incendie, voyant blanc appel téléphonique en cours, voyant jaune : défaut dans les équipements techniques comme les escalators, valideurs, distributeurs automatiques… de la station).
Ce sont des postes d’aiguillage locaux. On les trouve dans les locaux techniques des stations terminus ou des éventuels terminus partiels. Ces commandes permettent de reprendre localement la commande des appareils de voie si la liaison avec le PCC venait à être interrompue, et donc d’assurer tout de même un service.
Ce sont un ensemble de points lumineux répartis sur chacune des stations, et qui demeurent allumés un certain temps, même en cas de coupure de courant, grâce à des batteries d’accumulateurs.
Espace en creux situé entre les rails. Cet équipement permet de réduire les risques liés aux chutes sur la voie.
Équipements très présents et reliés à la fois au CCS du PCC et à système d’enregistrement.
Le métro circule normalement à tunnel éteint (quelques lampes restent allumées, en particulier pour signaler les niches de protection). En cas de nécessité, l’intérieur des tunnels peut être éclairé avec des rampes de tubes fluorescents dont l’allumage est commandé par le PCC. Lorsque le tunnel est éclairé dans une interstation, la circulation des rames se fait à vue, à une vitesse maximale de 25 km/h, car cet allumage indique une situation sécuritaire potentiellement dégradée (intrusions de personnes ou d’animaux, signalisation défaillante, passage d’un convoi de secours…)
À chaque point d’accès aux tunnels du métro, et aux extrémités de stations sont disposés des détecteurs permettant de signaler au PCC que des personnes pénètrent dans les secteurs interdits au public et dangereux. Un déclenchement de ces alarmes conduit soit à une interruption temporaire du trafic, le temps qu’une vérification du tunnel soit faite par un agent de ligne, soit, le plus souvent, à un allumage des tunnels entre deux stations sans arrêt des circulations (voir ci-dessus). Dans ce cas, le PCC demande aux conducteur de s’assurer que le tunnel est bien vide et de le tenir informé. Une fois que le PCC a été prévenu que le tunnel est vide, il éteint le tunnel et les rames peuvent reprendre leur marche normale.
Les rupteurs d’urgence permettent de couper le courant dans le troisième rail. Ils sont installés à côté d’un interphone relié au CCS du PCC. On les trouve principalement dans les zones de manœuvre et de retournement des rames, mais aussi de distance en distance le long de la ligne.
Il s’agit de renfoncements dans les parois dans lesquels des piétons peuvent se mettre en sécurité lors du passage d’un train.
Ce sont des boîtiers qui servent à commander les appareils de voie à pied d’œuvre. Ils ne sont utilisés qu’en cas de panne des commandes du PCC.
Ce sont des canalisations qui courent sur toute la longueur des tunnels. Elles sont destinées aux pompiers. Elles peuvent être alimentées en eau à partir de branchements installés au niveau des bouches de métro. De distance en distance, elles sont équipées de raccords permettant d’y brancher les tuyaux souples des pompiers. Chaque raccord des repéré par une plaque réflectorisé très lisible dont les premières lettres sont C.S. et indiquant le P.K. (point kilométrique) en lettre noir sur fond jaune. Elles sont en plus signalées par des bandes réflectorisées verticales blanches fixées sur les parois du tunnel. Leur installation s’est échelonnée du début des années 2000 à 2009, dans le cadre du renforcement de la sécurité des tunnels sur le territoire national.
Diverses plaques portant des caractères noirs sur fond jaune ont été apposées sur les parois des tunnels. Voici quelques panneaux existants :
Plaques de repérage kilométrique, d’identification de l’interstation et section élémentaire du cadre entre les stations Cuire et Hénon de la ligne C en février 2012. Ces plaques sont identiques à celles utilisées sur les lignes A et B.