Publié le 22-11-2009 à 19h25. (mis à jour le 03-02-2014 à 19h05.)
Le réseau comptait 28 gares, 35 stations et 51 arrêts facultatifs en 1920. Soit un point d’arrêt tous les 1 500 mètres. Si les deux premières catégories de points d’arrêt étaient normalement pourvues d’un bâtiment, certains en ont tout de même attendu fort longtemps la réalisation. C’est ainsi que les trois propriétaires successifs du réseau ont pu laisser leur marque sur son patrimoine immobilier.
La gare de Lyon – Monplaisir était installée dans un ancien dépôt de tramway urbain de taille relativement réduite de la compagnie NLT certainement utilisé à l’époque où ce réseau employait des motrices à vapeur sans foyer de type Lamm et Francq pour sa ligne du Pont Lafayette au Cimetière de la Guillotière. Ce dépôt a été réaménagé quasiment sans toucher aux bâtiments. Ainsi, selon la disposition traditionnelle de ce type d’établissement à l’époque, les trois halles de stationnement des tramways étaient disposées perpendiculairement à la rue et en retrait de celle-ci. Sur la rue se trouvait un bâtiment à étage regroupant les services administratifs et contrôlant les accès, qui étaient orientés vers l’est et l’ouest. Les TOD transformèrent le bâtiment administratif pour accueillir les voyageurs, et modifièrent le plan des voies de manière à ne maintenir qu’une sortie vers l’Est qui se branchait sur la double voie métrique de l’OTL passant sur l’avenue. Les halles de remisage ont été transformées pour accueillir les trains en stationnement en attente de départ ou de déchargement, et pour recevoir un petit dépôt pour les locomotives à vapeur. Cependant, l’exiguïté du lieu était extrême et il n’était souvent pas possible de manœuvrer les rames sans entraver la circulation sur l’avenue des Ponts (aujourd’hui avenue Berthelot) et les voies de l’OTL.
La gare de Roybon était modeste sur le plan de ses installations pour les voyageurs, mais elle possédait les ateliers du réseau. Il s’agissait d’un bâtiment finalement réduite pour un réseau de cette ampleur, composé de 3 hangars dont deux réservés au remisage du matériel et un utilisé comme atelier, desservis par un faisceau de huit voies. C’est ici qu’était réalisé tout le gros entretien sur le matériel roulant, et ce jusqu’à la reprise du réseau par les VFD qui transférèrent l’activité au dépôt appartenant antérieurement aux CEN à Saint-Jean-de-Bournay.
Du fait de l’isolement de la ligne de La Tour-du-Pin aux Avenières, un petit atelier avait été aménagé dans le dépôt de la gare des Avenières – EL. Ceci permettait d’éviter au maximum les coûteux transbordements de matériel par le réseau du PLM.