Publié le 22-11-2009 à 19h25. (mis à jour le 03-02-2014 à 19h05.)
Plusieurs gares furent pourvues de remises pour locomotives. Ainsi des bâtiments pouvant accueillir une locomotive avaient été construits à Heyrieux, Saint-Marcellin et au Grand-Lemps. Des remises plus vastes était implantées au Pont-de-Beauvoisin – Ville, Saint-Jean-de-Bournay, La Côte-Saint-André, Saint-Geoire-en-Valdaine et aux Avenières – EL.
Des châteaux d’eau de 15 à 25 m3 et des grues hydrauliques furent installées à Lyon – Monplaisir, Heyrieux, Charantonnay, Saint-Jean-de-Bournay, La Côte-Saint-André – Ville, Saint-Siméon-de-Bressieux, Roybon, Saint-Antoine-l’Abbaye, Saint-Marcellin, Le Grand-Lemps, Bompertuis, Saint-Geoire-en-Valdaine, Pont-de-Beauvoisin, et aux Avenières. Des prises d’eau de secours étaient situées à Saint-Albin-de-Vaulserre, Massieu, La Tour-du-Pin, Veyrins, et Camp de Chambarand.
Les plaques tournantes étaient rares sur le réseau. Il en existait une à Lyon – Monplaisir et aux Avenières – Ville. Par ailleurs, pour le retournement des autorails, des triangles de retournement ont été installés à La Tour-du-Pin et aux Avenières – EL.
Les ouvrages d’art, comme sur tous les réseaux secondaires construits sur le même modèle d’économie maximum, sont rares. La plupart du temps, il s’agit de petits ponts permettant de franchir les cours d’eau, ou d’aqueducs ou dalots permettant de canaliser les eaux de ruissellement. Tout juste trouve-t-on sur la ligne principale trois ouvrages plus significatifs : deux tunnels et un viaduc. Les tunnels se situent en sortie de Saint-Siméon-de-Bressieux et entre la halte de La Sapinière et la station de Dionay. Ils avaient respectivement 50 et 78 mètres de long. Le viaduc, entre Dionay et Saint-Antoine-l’Abbaye avait une porté de 64 mètres. Il était composé de deux travées métalliques reposant sur des culées en maçonnerie et une pile en treillis elle aussi métallique.
Le réseau était équipé de rails relativement lourds de 22 kg/m fournis par les Établissements Jules Weitz et la Société des Aciéries de France. Ils étaient tirefonés sur des traverses espacées d’un mètre. Les voies reposaient sur une couche de ballast en pierres concassées.
L’ensemble des lignes était équipé d’un système téléphonique de gare à gare permettant l’échange des dépêches.