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Ligne de Lyon-Perrache à Genève

Publié le 26-02-2022 à 19h27.


Sommaire de l’article

  1. Historique
  2. Parcours
  3. Desserte

Parcours

La ligne débute en rive gauche du Rhône, en se détachant de la ligne de Paris à Marseille dans le complexe de Lyon-Guillotière. En s’orientant franchement vers l’Est, elle est rejointe par les voies du raccordement de Lyon-Guillotière à Lyon-Part-Dieu arrivant du Nord. Après avoir longé le cimetière de la Guillotière, elle s’oriente vers le Nord en s’enfonçant dans la tranchée des Hirondelles (ou des Tchécoslovaques) Alors que le niveau du sol s’abaisse, les voies se retrouvent progressivement en remblai et arrivent an gare de Lyon-Part-Dieu au kilomètre 5,010 et à une altitude de 171 mètres. Poursuivant leur route vers le nord, elles traversent au kilomètre 5,743 la plateforme de l’ancienne gare de Lyon-Brotteaux désormais dédiée au stationnement des rames. Après avoir longé le parc de la Tête d’Or sur un haut remblai muni de sauts-de-mouton de reclassement, les voies franchissent d’abord un ouvrage de décharge, puis le Rhône sur un viaduc de 272 mètres de long au kilomètre 8,095. Les voies arrivent alors dans l’ancienne gare de Lyon-Saint-Clair, au kilomètre 8,415, en forme de patte d’oie où les lignes de Collonges – Fontaines à Lyon-Guillotière et de Lyon-Saint-Clair à Bourg-en-Bresse se détachent vers le nord. La ligne s’oriente alors vers l’Est pour longer le pied de la Cotière, progressivement coincée entre le coteau et le canal de Miribel. Elle dessert la halte de Crépieux-la-Pape au kilomètre 11,268. Elle traverse l’ancienne halte de Neyron au kilomètre 14,618. Progressivement le canal de Miribel s’éloigne du coteau et la ligne se retrouve dans un paysage de plaine où elle chemine de façon quasi-rectiligne en rampe très faible. Elle dessert au kilomètre 16,616 et à une altitude de 176 mètres la gare de Miribel. Puis elle traverse successivement les haltes de Saint-Maurice-de-Beynost au kilomètre 18,501 et de Beynost au kilomètre 20,966 puis la halte désaffectée de la Boisse au kilomètre 23,179. Elle dessert la gare de Montluel au kilomètre 25,195, à 198 mètres d’altitude. Elle traverse ensuite successivement la halte de la Valbonne au kilomètre 30,464 la gare de Meximieu – Pérouges au kilomètre 38,393 à une altitude de 218 mètres puis la halte désaffectée de Villieu-Loyes au kilomètre 41,958. La ligne franchit alors la rivière Ain sur un pont de 7 arches en pierres d’une longueur de 173 mètres au kilomètre 42,642. Poursuivant son tracé rectiligne elle passe l’ancienne gare de Leyment au kilomètre 46,511 à une altitude de 231 mètres à partir de laquelle elle est longée par le sud par la voie mère de la zone industrielle de la plaine de l’Ain. La ligne atteint l’agglomération d’Ambérieu-en-Bugey et franchit une première fois l’Albarine sur un petit pont. Elle arrive en gare au kilomètre 51,453 à une altitude de 247 mètres où elle est rejointe par la ligne à trafic restreint d’Ambérieu à Montalieu-Vercieu.

Sitôt la gare franchie, la ligne de Mâcon à Ambérieu se détache vers le Nord en formant un triangle où se trouve l’ancien dépôt. À ce niveau, au sud des voies, se trouve l’ancien triage. La ligne pénètre alors dans la vallée de l’Albarine. Le tracé reste relativement rectiligne avec une orientation sud-sud-est jusqu’à l’ancienne halte de Torcieu au kilomètre 57,199. La ligne amorce alors une grande courbe marquant le début d’un tracé plus tourmenté dans une vallée qui devient plus tortueuse. Au milieu de cette courbe, la ligne franchit une nouvelle fois l’Albarine sur un court pont à trois arches. Alors que la ligne est maintenant orientée vers le nord-est, elle traverse la gare de Saint-Rambert-en-Bugey au kilomètre 62,677 et à une altitude de 289 mètres. La vallée et les voies s’incurvent progressivement en direction du sud-est et la ligne arrive en gare de Tenay – Hauteville au kilomètre 69,330 à une altitude de 325 mètres. Les voies quittent alors la vallée de l’Albarine qui s’infléchit brutalement vers le nord-est pour emprunter la cluse des Hôpitaux en poursuivant sur un tracé orienté vers le Sud. Elles atteignent alors un seuil à une altitude de 372 mètres leur permettant de passer du bassin de l’Ain à celui du Rhône avant d’amorcer une longue descente. La ligne traverse successivement les anciennes haltes de la Burbanche au kilomètre 76,254 à une altitude de 359 mètres, puis de Rossillon au kilomètre 83,122 à une altitude de 330 mètres. La ligne franchit alors le tunnel de Pugieu long de 662 mètres au kilomètre 86,552. Les voies s’orientent vers le nord-est pour pénétrer dans le bassin de Virieu-le-Grand. Elles arrivent en gare de Virieu-le-Grand – Belley au kilomètre 89,817 à une altitude de 267 mètres où elles sont rejointes par la ligne à trafic restreint de Pressins à Virieu-le-Grand. La ligne se dirige alors vers l’Est et rejoint la vallée du Séran où elle traverse l’ancienne halte d’Artemare – Saint-Martin. Longeant les marais de Lavours, elle rejoint la vallée du Rhône et arrive en gare de Culoz au kilomètre 101,355 à une altitude de 237 mètres. Au niveau de cette gare se détache par un triangle la ligne de Culoz à Modane (frontière) axe majeur de transit vers l’Italie.

Remontant désormais la rive droite du Rhône canalisé, la ligne s’oriente vers le nord-nord-est par un tracé d’abord plutôt rectiligne. Longeant les ouvrages liés au barrage de Chautagne, elle traverse l’ancienne gare d’Anglefort au kilomètre 110,4 à une altitude de 249 mètres. La vallée se resserre alors progressivement imposant aux voies un tracé plus tourmenté. La gare de Seyssel – Corbonod est atteinte au kilomètre 116,197 à une altitude de 258 mètres. La ligne toujours en rampe traverse l’ancienne gare de Pyrimont-Chaney au kilomètre 122,937 à 291 mètres d’altitude. La vallée devenant de plus en plus étroite, la ligne traverse le tunnel Surjoux long de 153 mètres au kilomètre 123,332, franchit le viaduc de la Vezeronce puis le tunnel de Bognes long de 518 mètres au kilomètre 125,335. Les voies traversent alors l’ancienne halte de Génissiat au kilomètre 127,298, à une altitude de 338 mètres et à proximité du barrage éponyme. La ligne traverse alors le tunnel de Génissiat long de 893 mètres au kilomètre 127,434, puis le tunnel du Paradis long de 1 060 mètres au kilomètre 128,625. La vallée s’élargit alors progressivement annonçant l’arrivée dans le bassin bellegardois. Au kilomètre 134,252 et à une altitude de 372 mètres, la ligne pénètre en gare de Bellegarde où elle est rejointe par la ligne de Bourg-en-Bresse à Bellegarde.

En sortie de gare, en franchissant le viaduc de 158 mètres sur la Valserine, la ligne s’oriente vers le sud-est avant de pénétrer dans le tunnel du Crêt d’Eau d’une longueur de 4 005 mètres au kilomètre 135,291. Le tunnel s’incurve vers le nord-est et débouche sur l’ancienne halte de Longeray-Léaz au kilomètre 139,802 à une altitude de 385 mètres où se trouve la bifurcation avec la ligne de Longeray-Léaz au Bouveret en direction d’Annemasse et Évian. La ligne passe ensuite sous le Fort l’Écluse avant de franchir le tunnel de la Folie long de 140 mètres au kilomètre 141,505 qui marque la fin du défilé du Rhône. Les voies arrivent en gare de Fort-l’Écluse-Collonges au kilomètre 142,544 où se détache la ligne de Collonges - Fort-l’Écluse à Divonne-les-Bains (frontière). Alors que le paysage s’élargit progressivement, la ligne atteint la dernière gare française, Pougny – Chancy au kilomètre 147,814 à une altitude de 356 mètres. Au kilomètre 152,345, en franchissant le pont du ruisseau des Curtille, la ligne entre en Suisse dans le Canton de Genève. Elle arrive en gare de la Plaine, première gare suisse du parcours au kilomètre 153,100 et à une altitude de 356 mètres. Elle dessert ensuite les villages de Russin au kilomètre à 378 mètres d’altitude, puis de Satigny au kilomètre 158.500 à une altitude de 416 mètres. Elle traverse l’ancienne gare de Bourdigny avant d’entrer dans la zone urbanisée de Genève où elle passe par la halte de Zimeysa au kilomètre 160,900 à 430 mètres d’altitude. Les voies traversent alors les gares de Meyrin au kilomètre 161,300 à 435 mètres d’altitude, point culminant de la ligne, puis de Vernier-Meyrin Cargo au kilomètre 161,700 à une altitude de 433 mètres et enfin la gare de Vernier au kilomètre 163,100 à une altitude de 428 mètres. La ligne rejoint celle de de Genève-Aéroport à Lausanne à la bifurcation de la Châtelaine au kilomètre 165,200. Les voies sont désormais en pleine ville, en tranchée partiellement couverte ou se détachent les voies permettant d’aller vers la Praille et les Eaux-Vives. La ligne pénètre alors en gare de Genève-Cornavin au kilomètre 167,600 et à une altitude de 385 mètres.

Profil en long de la ligne de Lyon-Perrache à Ambérieu (Doc. PLM)

Profil en long de la ligne de Lyon-Perrache à Ambérieu (Doc. PLM).

Profil en long de la ligne d’Ambérieu à Genève (Doc. PLM)

Profil en long de la ligne d’Ambérieu à Genève (Doc. PLM).

 

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