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Ligne de Lyon-Saint-Clair à Bourg-en-Bresse

Publié le 31-12-2017 à 17h39. (mis à jour le 14-08-2019 à 18h39.)


Sommaire de l’article

  1. Historique
  2. Le parcours
  3. Le matériel roulant
  4. Les dessertes

Le parcours

Le raccordement de Lyon – Saint-Clair à Sathonay qui constitue désormais l’amorce de la ligne est marqué par une rampe de 20‰. Grimpant le flanc de la côtière de l’extrémité sud-ouest de la Dombes, il débute en gare de Lyon – Saint-Clair (km 8,415, altitude 177 mètres) puis traverse les tunnels de Saint-Clair (km 8,643, longueur 88 mètres) et de Vassieux (km 8,799, longueur 163 mètres). Après être passé sous la route de Strasbourg (ancienne route nationale n°83), son tracé se poursuit par un court balcon avec vue sur le Rhône. Il s’enfonce ensuite dans une tranchée pour rejoindre la combe des Maisons-Brulées, après avoir frôlé l’ancien centre de Crépieux-la-Pape et franchi par un pont la route de Genève (ancienne route nationale n°84). Au fond de la combe, les voies pénètrent dans le tunnel des Mercières (km 12,636, longueur 1168 mètres) qui les amène à l’entrée de la gare de Sathonay – Rillieux.

La ligne de Sathonay à Bourg-en-Bresse est une ligne de plaine (on devrait plutôt dire de plateau dans le cas présent) dont le tracé se déroule sur 51,7 kilomètres. Ses voies se maintiennent entre 240,79 mètres d’altitude au minimum à Bourg et 296,78 mètres au maximum à Saint-André-de-Corcy.

La ligne débute en gare de Sathonay - Rilleux (km 13,5 de Lyon-Perrache, altitude 266,10 mètres). Cette gare de bifurcation est équipée d’un Bâtiment-Voyageur à 7 portes de style PLM, de 4 voies à quai, d’une halle à marchandises (aujourd’hui abandonnée) avec des débords importants, d’un poste-traction avec une remise à 2 voies et un pont tournant. Ces installations conséquentes s’expliquent à la fois par son statut de gare de bifurcation, mais aussi par un trafic local marchandise non négligeable, avec la proximité de choucrouteries et de l’usine Cotelle (production d’eau de javel). Tout cet environnement a été bouleversé par l’arrivée de la ligne TGV en direction de Paris en 1981 et remodelage en profondeur du plan de voies qui en a découlé, avec notamment la disparition de l’annexe-traction et le déplacement des quais. À titre d’anecdote, le pont tournant avait été vendu à la régie exploitant la ligne de Nice à Digne-les-Bains (Chemins de fer de la Provence) et installé à Nice pour tourner les autorails. Après plus de dix ans d’abandon, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, propriétaire de la ligne de Nice à Digne-les-Bains, l’a vendu. Il est depuis 2016 propriété du Musée des Tramways à Vapeur et Secondaires et est stocké en pièces détachées à Crèvecœur-le-Grand (Oise).

La ligne se dirige vers le Nord, franchissant en sortie de la gare l’ancien passage à niveau n°7 aujourd’hui remplacé par un souterrain pour les piétons. Elle laisse sur sa gauche la ligne vers Trévoux et la LGV vers Paris. Elle franchi la route de Fontaine par un passage à niveau en courbe puis longe des secteurs pavillonnaires de Rillieux-la-Pape. Effectuant un ample S dans la campagne, elle se rapproche de la LGV sur une courte distance, avant de s’en éloigner définitivement au lieu-dit La Croix de Bussy. Après être passée au-dessus de la ligne à grande vitesse de Montanay à Saint-Marcel-lès-Valence (LN4) et de l’autoroute A46, elle arrive à la halte des Échets (km 20,8, altitude 278,08 mètres). C’était anciennement une gare qui a conservé jusque dans les années 1990 son bâtiment à 2 portes dans le style typique de la compagnie DSE.

Le trajet se poursuit en contournant par l’Ouest la vaste dépression dans laquelle se trouve le marais des Échets et arrive à la halte de Mionnay (km 23,4, altitude 288,32 mètres) Laquelle se trouvait, jusqu’au milieu des années 1990 en plein milieu des champs, à 500 mètres de la zone urbanisée, est désormais enserrée par des lotissements.

Toujours au travers des faibles ondulations du plateau, la ligne s’avance vers le Nord-Est et arrive à la petite gare de Saint-André-de-Corcy (km 27,4, altitude : 296,78 mètres) point culminant de la ligne. Contournant le bourg par l’Ouest, elle rejoint Saint-Marcel-en-Dombes (km 31, altitude 286,87 mètres).

Progressant maintenant entre les étangs, ou sur des digues, la ligne arrive en gare de Villars-les-Dombes (km 38,1, altitude 279,08 mètres) Cette gare antérieurement appelée Villars – Chalamont est dotée d’un bâtiment à trois portes et d’une halle marchandises séparée. Entre le 15 décembre 1911 et le 1er décembre 1937, Une ligne à voie métrique des tramways de l’Ain donnait la correspondance en direction d’Ars, de Villefranche-sur-Saône et d’Ambérieu en Bugey par Chalamont. Cette gare est désormais le terminus partiel des services de banlieue lyonnaise.

Au kilomètre 45,8, la ligne arrive à la gare de Marlieux – Châtillon (altitude : 270,20 mètres). C’était une station de correspondance avec le réseau à voies métriques des tramway de l’Ain en direction de Châtillon-sur-Chalaronne entre le 14 août 1879 et le 1er mars 1934. C’était aussi un point de transbordement des marchandises entre les deux réseaux.

La ligne, poursuivant sa route au Nord-Est, passe sous la route départementale 1083 (ancienne route nationale n°83), juste avant la gare de Saint-Paul-de-Varax (km 51,7, altitude 267,68 mètres) point de croisement. Elle dessert ensuite celle de Servas – Lent (km 56,3 altitude 266,46 mètres). Avant d’atteindre la gare de Bourg-en-Bresse (km 65,2, altitude 240,79) elle est rejointe côté droit par les lignes en direction d’Ambérieu-en-Bugey et de la Cluse. La gare de Bourg-en Bresse constitue une bifurcation importante qui donne accès vers le Nord à Mâcon, Saint-Amour, Dijon et Chalon-sur-Saône (cette dernière branche est aujourd’hui déferrée). La correspondance avec les tramways de l’Ain en direction de Treffort était aussi possible entre le 10 octobre 1913 et le 17 mars 1938 de même qu’en direction d’Ars et de Villefranche-sur-Saône du 10 février 1898 au 1er janvier 1938.

 

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